Ceci est mon millième billet. Oui, tu as bien lu : MILLE. D’un mignon bébé blogueur babillant sur le net, Le Tigre s’est transformé en une illustre machine de guerre numérique. Que s’est-il passé depuis le 750eme article (en lien) ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Suis-je éveillé ou dors-je ? Voici le quatrième rendez-vous chronologique du félin.
Quant Le Tigre Lit fête son millième papier
L’année dernière, j’avais promis qu’il pleuvrait du champagne sur vos têtes à l’occasion de ce billet – et que ça ferait la une du journal de 13 heures. Croyez-moi, j’avais tout préparé pour ce faire : 144 hectolitres de mouss…euh de champ’ commandés ; un canadair loué pour déverser le liquide sur l’avenue des Champs Elysées ; un copilote engagé pour me seconder (je me suis arrêté à la notice pour décoller et maintenir l’assiette, pas eu le temps de potasser l’épandage et l’atterrissage) ; et même un ruban à mon effigie afin d’éviter d’être abattu par une DCA que je suppute assez soucieuse en ce début d’année.
Hélas mon projet a foiré dans des largeurs encore insoupçonnées : la nuit dernière le champagne a gelé, il n’y a quasiment plus de bulles ; je n’ai toujours pas reçu l’autorisation de la Préfecture de Police ; le drapeau à attacher au cul de l’avion me paraissait légèrement fascisant (ça l’affiche mal non ?) et Romario, mon copilote attitré, a eu un problème avec son visa Schengen – une question de liste noire établie par le Conseil de l’Union Européenne, je n’ai pas tout bien saisi.
Mais je manque à tous mes devoirs : je subodore que mes concurrents (voyez l’état d’esprit du félin à qui ça arrache la gueule d’écrire simplement « confrères ») guettent l’annonce de mes statistiques. Aussi je commencerai par le concours de zizis, comme ça on pourra ensuite attaquer le gros œuvre. En effet, l’article faisant près de 3 000 mots, je me doute que 24% de ceux qui sont arrivés jusqu’ici auront la patience pour le lire jusqu’au bout en une fois.
QLTL, combien de division ?
Cela fait tout drôle de se voir confirmer, par son tableau de bord WordPress, qu’il y a bien 999 billets publiés. J’ai même craint le bug du Tigre, à savoir la remise à zéro dès qu’on atteint les quatre chiffres. Histoire d’être (relativement) honnête, voici une impression écran de mes stats et commentaires. Pour votre information, les statistiques globales recouvrent une période de 29 mois et les commentaires sont, à 95%, des liens internes que je fous dans mes billets.
Sinon, le glissement des référencements « provoqués » (du trollage et de la whore attentionning allègrement assumés sur sites d’infos et réseaux sociaux) vers le naturel poursuit son chemin, me laissant avec une moyenne de 500 pages vues par jour – la même qu’il y a un an. Maintenant le fauve revêt ses habits de Maréchal Blogueur dont voici le résumé du journal de campagne :
Première satisfaction : force est de constater que je n’ai pas chômé. Mon premier billet étant sorti de terre en juin 2012, ça fait grosso merdo un article par jour. Soit près de 2 300 heures de boulot – marrant, c’est à peu près ce que je suis censé facturer en une année. Je suis allé voir par curiosité mes premiers billets, punaise c’était loin d’être fameux. Mon chat dansant la Macarena avec trois grammes dans le sang aurait fait à peine pire. Le Tigre a beau en avoir retravaillé quelques uns, la honte a vite repris le dessus.
Deuxième plaisir : ma politique visant à décourager les commentaires a enfin porté ses fruits. Je laisse volontiers les « et vous, vous en avez pensé quoi ? », « n’hésitez pas à me donner des conseils hi hi » et autres « on se retrouve à la ‘touze chez Julie samedi prochain ? » aux blogueuses de nail art qui ont leur meute de bavardes suiveuses. Je ne dis pas qu’avoir des commentaires ne me fait pas plaisir, cependant je préfère basculer vers des conversations privées.
Troisième ravissement : depuis fin 2014, j’enregistre une surprenante hausse des visites depuis les moteurs de recherche. Avant, j’atteignais laborieusement les 100 par jour. Maintenant que je me rapproche de 200, j’ai dû changer six fois mes draps en raison d’heureuses pollutions nocturnes. Je me méfie toutefois. Sûrement ce pic d’audience n’est que doublement corrélé à l’hiver (les gens consultent plus) et ma participation à divers concours (exemple en lien), ce qui reste indépendant du nombre de publications postées (et de leur qualité).
Tout s’annonce pour le mieux ? A mon sens, pas tant que ça. 2014 m’a permis d’avoir une idée plus précise de ce que je fous ici même si je reste pessimiste sur l’avenir de la « profession » (je ne gagne pas un rond, si vous vous demandez) : après avoir constaté que les blogs littéraires ne servent à rien, Le Tigre fera un lourd examen de conscience en évoquant, en dernier lieu, la fameuse malédiction des blogueurs des lettres.
Les blogs littéraires n’ont aucun avenir
Je ne dis pas ça pour réveiller un énième débat, des gens plus avertis que moi peuvent (et doivent) le porter. Vous pourrez trouver que j’exagère, cependant je ne parviens pas à me départir de l’idée que les blogs littéraires n’intéressent personne sur le net. J’espère sincèrement avoir tort, que la lecture a ses dignes promoteurs numériques qui cartonnent et influencent, avec un félin gravement à côté de la plaque. Mais je pressens que le gras et peu avenant « OSEF » que j’ai envie de marteler chez certains s’applique à tout blog littéraire, le mien en première ligne.
Car j’ai dûment noté que la moitié des individus qui tombent sur QLTL le font presque par erreur : soit l’internaute, bite en main, cherche des sites dégueulasses où il pourra faire dégorger son poireau flétri, soit ça cherche des conseils à la con de la vie de tous les jours (avec un rapport plus qu’éloigné à la culture). Par exemple, l’article sur la façon de gérer son chat en chaleur, écrit sous l’emprise de la solitude et jouissant d’un vocabulaire résolument érotique, affiche ses 50 vues quotidiennes à la balance. Oui : 0,1% du blog fait 10% des visites.
Si j’ignore les raisons de ce désintérêt, je ne peux m’empêcher de remarquer ce qui suit :
1/ Les plateformes de ventes, voire les sites massivement collaboratifs, constituent la majorité des critiques d’un roman. Et certains avis sont de belle facture, ça justifie de mettre au pilon la moitié des tribunes littéraires des magazines du pays. Le lecteur lambda préférera checker la dizaine d’avis que celui du félin contraint de résumer ce qui ne se trouve pas encore sur le net.
2/ Un unique individu autre qu’un journaliste qui a sa colonne réservée, bien au chaud, dans un grand quotidien ne peut sérieusement prétendre être prescripteur de romans. Sauf le bon Pivot. Cela tombe bien, j’ai notamment ouvert QLTL pour envoyer chier mes amis en leur répondant, invariablement, « va voir sur mon gueblo et ressert moi du vin ».
3/ Le Tigre n’ignore pas que le monde de la littérature est appelé à de grands changements – d’un point de vue du contenu. Sauf que je n’ai aucune idée en quoi ça consistera. Entre le format papier qui résiste vaillamment, le bit-lit et autres saloperies qui phagocytent le rayon SF, les auteurs qui hésitent moins à s’auto publier ou les problématiques de notre belle décennie (numérisation, droits d’auteur, prix des bouquins etc.) trop complexes et intéressantes pour les évoquer ici, il est légitime de se demander si les éditeurs traditionnels ne vont pas revêtir les oripeaux des majors du disque des années 90. Heureusement qu’il restera des vieux cons (je suis à leur tête) préférant posséder trois mètres cubes de comics et de romans graphiques que leur équivalent dans une clé usb.
4/ Plus généralement, le félin a la sensation (qui confine au malaise) que la génération à venir, « multistimulable », sera bien moins patiente (question loisirs) face à un texte monobloc qui dépasse les trois pages. Puisque je cause littérature, je me faisais l’honneur d’écrire sans avoir recours à des slides, graphiques et autres images/infographies de journaleux paresseux sous CDD. J’entretenais même le doux rêve que, grâce à la sobriété (l’aridité, selon certains) du blog, le stagiaire pouvait me lire sans se faire goaler. Mais j’ai changé d’avis. Dire qu’en ce moment je m’oblige à embellir le billet avec d’inutiles captures écran (un bestof des termes de recherche menant au blog) pour reposer et égayer vos mirettes…c’est le début de la fin.
5/ Pour finir, il appert que l’époque est à l’information courte, en direct, et le quart d’heure de gloire cher à Andy tend à gravement se réduire. Hélas je ne fonctionne pas de la sorte. Déjà que j’attends qu’un roman soit publié en poche pour l’acheter et le résumer (merci aux quelques éditeurs qui me les envoient dès leur sortie), comprenez que j’arrive plus souvent qu’à mon tour après la bataille – une autre guerre a même déjà commencé.
Les points ci-dessus recensés ne sont pas des griefs, car je reste la première personne à blâmer.
Le Tigre n’a pas sa place dans la jungle numérique
Notamment parce qu’il ne joue pas le jeu.
J’ai pris réellement conscience que je suis un solitaire doublé d’un égoïste. Ma tigresse a raison lorsqu’on se fout sur la gueule (enfin, quand elle se défoule tandis que je fais le dos rond). Un blog, c’est le partage, les bisous numériques, les retours de liens dans les articles, la participation à des challenges, bref la saine émulsion en se confrontant, avec courtoisie, à ses semblables. Sauf que, comme un bel ignorant, je me plais à croire que je suis une espèce en voie d’extinction.
Ainsi, je ne lis pas assez ce que font mes compagnons numériques de lecture et fonce dans le tas littéraire avec des œillères aussi larges qu’une équipe de football américain, et interviens chez mes congénères avec un style aussi fin que les supporters de la première. Me foutant complètement de ce que pensent les autres et ne les sollicitant jamais, je continue pourtant à faire ma pleureuse parce que je ne trouve ne pas avoir assez de vues (je suis sans aucun doute trop exigeant).
En termes de positionnement marketing (il est temps de sortir les gros mots capitalistes monopolistiques), le félin n’a aucune frontière. Résumer l’étiquette d’une boîte de céréales ne me dérangerait pas. Ai lu pire. En utilisant le même format (que j’ai souhaité invariable) pour un Levy adapté en BD que pour un lourd classique, il m’arrive souvent de trouver que je survole avec une déplorable légèreté ce dernier titre, comme si parler de tout m’autorisait à n’être expert en rien. Ce sentiment de ne pas aller plus en profondeur et de ne livrer qu’une consensuelle soupe est renforcée par l’intervalle de mots (500 à 1 000) auquel je me soumets.
C’est pourquoi j’avais d’abord initié les Sutras, dizaines de mini-essais, complétés par quelques nouvelles puisées chez d’excellents auteurs (même inconnus) qui ont mes préférences. J’avais également versé dans la toile certains de mes écrits qui ont eu légèrement moins de succès que le dernier roman de Jean Sarkozy (ne cherchez pas, il n’a rien écrit), tout ceci avant de prostituer mon chat avec l’incessant projet de faire une encyclopédie féline (en lien) à ne pas suivre. Se faire plaisir et attirer des visiteurs était, et reste, mon credo.
Les Voyages du Tigre participent à ce premier but. En regardant quelques photos (parmi les milliers) de mes pérégrinations dans le vaste monde, j’ai eu progressivement muri l’idée d’acheminer mon style vers des destinations exotiques. Peut-être qu’à terme, à force de se lancer des défis (je pense à l’écriture sous contrainte), le félin développera une écriture potable. Se souvenir de ces séjours, les compléter par de la documentation, digérer ces informations, sélectionner les images, les retravailler, y apposer mon sceau, et enfin imaginer un texte pas trop long, je ne pensais pas que j’allais autant en chier.
Pour faire sauter le compteur à clics, je concède que je ne fais pas vraiment dans la délicatesse. 30% des termes de recherches menant à ma tanière sont surprenants (et 10% méritant un signalement à la police) ? Soit. On va te donner ce que tu veux mon bonhomme. Parlons cul – hop, quelques blagues bien sexistes (exemple ici). Du glauque tu veux ? Les dossiers du Proc’ tu auras. Des bandes dessinées pornographiques ? J’allais le suggérer (en lien).
Une somptueuse femme, à qui j’expliquais il y a quelques mois cette dernière technique, me chevrotait un « mais pourquoi ? Ça t’apporte quoi ? ». Parce queue (sic) j’adore imaginer le navigateur internet du mec derrière son écran : au milieu d’une dizaine d’onglets ouverts sur des sites de vidéos de gangs-bangs zoophiles incestueux, celui du Tigre. Peut-on imaginer meilleur voisinage ?
La tentation du blogueur littéraire
Pour l’instant, je dénombre trois travers (autre que parler cul pour faire un éventuel buzz) qui peuvent me tomber dessus : s’éparpiller, tourner en rond (inversement), et trop espérer.
Les nouvelles catégories ont éclos très vite, je le reconnais. C’est pourquoi je vais m’efforcer, dans les prochains mois, de les abonder et de ne plus en rajouter. Cette année sera placée sous le signe du conservatisme, à savoir la consolidation des acquis littéraires qui font ma force. 2015 sera la Consolidation des Griffes du Tigre – la C.G.T., hu hu.
Tout aussi dangereux, se contenter de seulement résumer des bouquins me rendrait fou. Et ne parler que de soi entre deux critiques me rendrait insupportable. Imaginez alors QLTL comme une entreprise avec deux branches d’activité : le fonds de commerce habituel d’une part (parler d’une œuvre quelle qu’elle soit), ce qui correspond aux statuts de la société ; et puis le reste, les projets avec un retour sur investissement incertain car écrits à l’attention de ceux qui n’ont ni le temps, ni l’envie de démarrer un bouquin. Or, ce sont ces derniers que j’ai envie de bousculer. Et cela passe hélas par rédiger et philosopher-de-comptoir sur des choses peu ragoutantes ou inédites. Le couillon que je suis s’est autocondamné à surprendre.
L’espoir mal dosé enfin. Comme tout blogueur à l’ego surdimensionné qui gratouille d’insignifiants textes, je me plais à croire qu’un jour le prince charmant – appelons-le Galligrasseuil – viendra me tendre la main.
Je le vois me hisser, avec fermeté (rémunération non négociable) mais bienveillance sur son fier destrier qui, grâce à un discret coup talon, entame un galop vers la gloire. Mes écrits disponibles dans une librairie (s’il en reste une) est sur le point de passer du statut de bandante perspective à réalité. Derrière le canasson lancé à pleine vitesse, ce qui me contraint à serrer un peu plus la taille acérée de mon sauveur, une armée d’écuyers et de gueux me suit, la bave au coin de la lèvre. Oui, je les reconnais, ce sont les journalistes et les blogs scandant mon nom avec moult trémolos.
Par un sursaut de magnanimité caractérisant la noblesse bien élevée, je tends ma patte droite pour les laisser toucher la féline fourrure avant de m’envoler vers une énième émission littéraire. Un envol. Littéralement. L’ascenseur me menant vers le plateau de télévision, transparent, dispose d’écrans sur lesquels apparaissent des images du quotidien que j’ai provoqué : désormais des puceaux draguent, un livre à la main, en m’invoquant. Le Tigre est invité comme conférencier dans les universités de lettres modernes ; j’en suis déjà à ma troisième tablette de viagra, je ne veux pas décevoir les étudiantes qui sont persuadées, à tort, que le talent se transmet en levrette.
Sur un autre écran, je vois Zemmour et Trierweiler se dirigeant, tête basse, vers le bâtiment de la CAF pour toucher leurs RSA. Ils n’ont même pas de quoi acheter une crème glacée vendue par Musso, lequel s’est résigné à revenir sur son premier métier. Mes mots ont touché des gens. Mes mots ont changé le monde.
C’est au moment où mon nom et celui d’Alfred Nobel sont susurrés dans les cercles autorisés qu’en principe je me réveille. Et que, paradoxalement, je suis soulagé : il y a trop d’écrivains et pas assez de personnes pour les lire jusqu’au bout (surtout des lecteurs). Et je préfère nettement rester du bon côté du fusil – encore le vocable guerrier, je suis indécrottable.
Conclusion du millième
Si je pouvais envoyer, dix ans dans le passé, un mail de douze mots au Tigre de l’année 2005, ce serait celui-ci : Branle toi plus. Crée twitter (140 signes). Fume pas. Fais un blog.
Et oui, j’adore écrire mais je ne m’en suis rendu compte que trop tard. Coucher des mots me détend et les petites voix dans ma tête se font plus discrètes – maintenant que je leur laisse un espace d’expression. Et je reporte, à chaque fois, la question ultime : qu’est-ce que je fais ici ? Expliquer en quelques mots l’essence du blog est sûrement ce qu’il y a de plus délicat, sans compter que je n’ai guère la gueule à avoir un plan. Début 2015, je vous dirais néanmoins que Le Tigre est :
1/ un blogueur mâle (surtout quand il pleure devant Harry Potter), ce qui explique sa bêtise rutilante ;
2/ un amoureux des livres qui veut vous donner envie d’en lire un par mois ;
3/ un électron libre qui n’en fait qu’à sa tête.
Je pourrais déblatérer des heures, hélas le compteur m’avertit que je suis sur le point de sautiller la frontière les 3 000 mots. Statistiquement, je risque de perdre très vite le peu de gens encore présents. Aussi je vous donne directement rendez vous pour rigoler autour du 1.250ème billet. Milieu de l’an de grâce 2016 en principe. Je vous conseille d’investir dans l’immobilier néerlandais parce que je compte m’envoyer 12% de la production annuelle de tulipes de ce pays.
Merci, Cher Lecteur, d’avoir accepté de prendre 6 minutes pour me lire. J’écris avant tout pour toi, et serais prêt à me fouler le poignet pour te faire plaisir – je parle d’écriture hein. Toutefois, si tu as l’impression d’avoir perdue ces précieuses minutes, tu peux te faire rembourser en lisant ma technique de lecture rapide (en lien).
Bravo à toi cher Tigre, 1000 articles, c’est pas de la merde, comme dirait JP Coffe, philosophe culinaire, chevalier de l’Epaule à l’Os, et grand penseur du XXe siècle.
Et surtout n’hésite pas, si les commentaires sont pris en compte par les moteurs de recherches, à nous demander d’y laisser quelques papouilles dépravées et autres hameçons pornographiques !
C’est décidé pour faire du clic je me lance dans un blog de nail art inséré dans le fondement de chats, si ça ne marche pas je viendrais me plaindre ici.
Si j’ai des procès j’attends de bons conseils …
Sinon spéciale dédicace à « vo, papa bouffe moi le trou du cul », la vache c’est de la recherche précise de cinéphile acharné, je n’imaginais même pas que:
1) ce film existe
2) une vf soit disponible !
3) quelqu’un puisse vouloir la vo histoire de profiter des dialogues …
Sans déconner, 1000 articles ! Bravo !
Sans déc, tu peux compter. Thks sweetie.
Bien ouej
Clap clap clap !
Bravo pour ce boulot monumental. Je ne sais pas si ton impression concernant les blogueurs culturels est valable, mais je commence à la partager… Même si je fais 5 fois moins de vues que toi a priori.
Ceci dit, je ne me mettrai pas au « nail art » pour contrecarrer l’inévitable oubli qui nous guette tous. Art is Resistance.
Felicitations le Tigre!
Effectivement, certaines recherches sont absoluments immondes…
allez, une fois n’étant pas coutume, commentons…
sache donc, ami tigre que ton blog aura au moins servi à un lecteur: j’ai déjà commandé quelques ouvrages à mon libraire préféré suite à la lecture d’une chronique féline.
et sache aussi que j’attends, moi aussi, qu’un livre soit paru en poche, pour le lire, transports en communs debout obligent (je ne suis pas connu pour mes muscles): j’apprécie donc d’être en phase avec une critique et je peux commander le livre là maintenant tout de suite sans attendre une date hypothétique (je dois faire quelques exceptions pour des auteurs qui me font baver d’envie mais qui ne paraissent pas en poche, les rascals).
bref, bonne continuation, je reste à l’écoute !
» je reste à l’écoute ! ». Oh punaise, « Quand Le Tigre Ecoute ». Et je mets en ligne les 100 Go d’E.P. de musique électronique allemande. Merci pour l’idée foireuse ^^
deutsch amerikanische freundschaft ? dans mes bras 😉
(mais bon, ça va pas nous rajeunir)
Peut-être pas à ce point ^^ Plutôt du label qui tâche, de Bpitch Control à International Deejay Gigolo, en passant par quelques douceurs chez l’incontournable Kompakt. J’ai des goûts simples.
Mes félicitations, cher Tigre pour ce 1000ème billet. Les mots branle, bite ou tigresse glissés dans ton billet devraient encore t’attirer quelques mâles en rut ou chinois en quête de pharmacopée traditionnelle.
Merci cher Stellaire. Le STB, ou syndrome de Tourette du blogueur. Y’a que ça de vrai.