Kota Hirano – Hellsing

Tonkam, environ 10 x 200 pages.

Kota Hirano - HellsingVO : Herushingu. Manga très connu (et aussi grâce à l’anime qui est sortie) que Le Tigre se félicite de posséder, j’ai passé des moments réjouissants grâce tant au scénario délirant qu’à un style de dessin bien propre à l’auteur. A destination des adolescents (voire jeunes adultes, mais pas plus), mâles de préférence, Hellsing mérite d’être lu et relu.

Il était une fois…

La fondation Hellsing est une puissante organisation britannique chargée de lutter contre les vampires, morts-vivants et autres méchants pas très catholiques. Dirigée d’une main ferme par Integra Hellsing, l’organisation compte notamment dans ses rangs le très violent vampire Alucard (attachée par un lien du sang à Integra), et aussi Victoria, ancienne flic transformée en vampire par Alucard. Ensemble, ils devront à de multiples reprises sauver le monde de menaces toutes plus délirantes les unes que les autres.

Critique de Hellsing

Bon, Le Tigre les a lus entre 2006 et 2008 (avec le dernier rapidement parcouru en 2009), et depuis le temps que la dizaine de tomes traîné dans ma bibliothèque à mangas, il fallait faire quelque chose. Dont acte. Remercions d’abord l’auteur, qui s’est cantonné à 10 tomes et nous évite d’acheter une série fleuve qui serait sur la fin forcément décevante.

Autant le dire de suite, Hellsing se lit relativement vite et le lecteur, comme tout manga de ce genre, ne se souviendra pas de toutes les péripéties offertes par Hirano. Vampires, guerres entre puissantes confréries, violence exacerbée et morts qui s’empilent, il y a certes quelques bonnes idées mais c’est avant tout le rendu des combats qui va plaire.

Sous couvert d’un style particulièrement « british », l’auteur s’est fait plaisir dans les grandes largeurs : le scénario, d’abord, part dans tous les sens au risque de nous perdre si on attend quelques mois entre deux opus. Au fil des tomes, la lutte entre Hellsing et les vilains prend de l’ampleur, sans compter d’autres organisations qui s’invitent à la partie.

Le dessin, ensuite. Tout en mouvement, avec des signes katakanas esseulés au beau milieu de l’action. Les personnages, plutôt bien tracés (et racés), transpirent la fureur (et la folie pour certains d’entre eux). L’auteur, dessinateur de surcroît, joue plutôt bien sur l’ambiguïté sexuelle de certains protagonistes (Le Major par exemple), surtout lorsque les personnages paraissent changeants d’un tome à l’autre.

En guise de conclusion, Le Tigre suppute qu’il y a tout un tas de références qui me sont passablement passées au-dessus du ciboulot. Les éditos ne sont pas faciles à saisir, ça fait un peu délire perso de l’auteur. En outre, les noms de certains chapitres semblent faire référence à des jeux vidéos auxquels je n’ai pas forcément joué.

Thèmes abordés (du moins selon Le Tigre)

Les personnages tournant autour du vampirisme. Y’en a pour tous les goûts : le gentil vampire qui a de temps à autre du mal à se contrôler, Alucard ; la jeune flic douée transformée en vampire et gérant tant bien que mal son nouveau statut (Victoria) ; Le Major qui créé des vampires artificiels ; les loups garous (Hans) ; l’humain aux pouvoirs surnaturels sur le point de devenir un monstre (Alexander Anderson),…Bref joli mélange des genres.

Les organisations secrètes. Le Tigre ne pense pas qu’à Hellsing, parce que les cachotiers ne manquent pas dans le manga. Déjà, digne d’un bon complot anticatholique, il y a la section 13 Iscariote, groupe papal qui fait la même chose que nos héros, mais avec moins de finesse. Dans les vilains, le groupe Millenium, un peu too much : armée de zombies aux relents nazis, toujours en train de foutre un bordel pas permis, si possible en chipant un porte-avions ici et là. A cela il existe également quelques mercenaires, tueurs indépendants, etc.

…à rapprocher de :

– L’anime est moins sympa. Sans doute parce que ce n’est pas tout à fait dans la culture du Tigre.

– Pour les bons mangas qui ne dépassent pas 12 tomes, vous pouvez vous faire plaisir avec Death Note ou Sanctuary. Monster, c’est plutôt 18.

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