Williams III & Haden Blackman – Batwoman : Hydrologie

Urban Comics, 144 pages.

VO : Hydrology (facile). Suite du tome 0 de Batwoman dans le cadre des DC Comics Renaissance (on reprend les mêmes à zéro), Le Tigre a dénoté une amélioration par rapport à l’opus précédent. Un peu moins de fantastique (mais une présence toujours très visible), plus de réalisme, pas mal du tout.

Il était une fois…

Batwoman continue son petit bonhomme de chemin sous le regard inquisiteur de Batman qui l’évalue. Un nouvel ennemi, fantôme inquiétant, fait son apparition tandis qu’une organisation (avec à sa tête un squelette, et oui) souhaite recruter Kate. Cette dernière va devoir enfin gérer sa cousine qui veut être une super-héroïne et Maggie, officier de police qui lui plaît bien.

Critique de Batwoman : Hydrologie

Paradoxalement, Le Tigre a plus apprécié cet opus que le précédent, alors que celui-ci est moins long et un plus « expédié ». Le scénario est en effet un peu léger malgré un début très prometteur où on pressent chez le chevalier noir un rôle de mentor – comme si l’héroïne ne pouvait voler de ses propres ailes.

Légèreté de l’histoire policière et fantastique, mais indéniable profondeur du personnage principal qui n’a pas l’aisance d’une double-vie à la Bruce Wayne. Plusieurs niveaux d’histoires, on peut être parfois un tantinet perdu tout en saluant la complexité de cet art.

D’un point de vue purement visuel, mes critiques seront peu ou prou celles de Batwoman : Élégie. Code couleur selon les protagonistes, dessin sombre et parfois glauque. La lecture des cases reste assez chaotique, surtout que certains vilains les débordent allègrement. Enfin, il est intéressant de voir comment les auteurs gèrent les différents niveaux de narration (Batman, la flic, mais avant tout Batwoman et Kate).

Pour conclure, concernant ce tome et le précédent, on peut les zapper en considérant que Batman et Catwoman font suffisamment l’affaire. Pour l’inconditionnel de Gotham ou le curieux en quête de narrations visuelles originales, ça peut être intéressant d’avoir cette série.

Thèmes abordés (du moins selon Le Tigre)

La famille dans tous ses états. Lors du précédent tome, Kate finissait en très mauvais termes avec son colonel de père. Ici, la cousine veut en être sous le doux nom de Flamebird. Refusant comme Batwoman d’être une victime et souhaitant donner vite du fil à retordre aux méchants, la cous’ devra être entraînée, réfrénée parfois. Bref on dirait Batman et Robin à leurs débuts.

La double (voire plus) narration. Comme il a été dit, le petit plus de ce comics, c’est qu’on se rend mieux compte de la différence du monde de Kate et de celui de Batwoman. En effet, si le style reste « aéré » et assez underground lorsque le lecteur suit Batwoman, les passages avec Kate ont plus l’air de la BD classique, à savoir nombreuses couleurs, trait un peu plus grossier et personnages au physique plus crédible.

Le terme « bat ». En vue de faire un troisième thème également. Le Tigre arrête les frais sur le monde de Gotham City, Batman et Catwoman ça me semble amplement suffire. Le petit Robin à la rigueur, mais les autres super-héros comme Batwoman ou Batgirl, je deviens très vite largué. Restons donc sur les bases solides.

…à rapprocher de :

Batwoman : Élégie, certes moins bien mais fort utile pour se familiariser avec le personnage. Le tome suivant, En immersion, m’a plus gavé qu’autre chose, mais la suite (L’élite de ce monde) a bien relancé l’intérêt de la série.

– Vous pouvez retrouver Blackman au scénario dans le premier tome d’Elektra version 2014. Moyen hélas.

Enfin, si vous n’avez pas de « librairie à BD » à proximité, vous pouvez trouver ce comics en ligne ici.

4 réflexions au sujet de « Williams III & Haden Blackman – Batwoman : Hydrologie »

  1. Ping : Blackman & Del Mundo – Elektra, Tome 1 | Quand Le Tigre Lit

  2. Ping : Williams III & McCarthy – Batwoman : L’élite de ce monde | Quand Le Tigre Lit

  3. Ping : Williams III & Haden Blackman – Batwoman : En immersion | Quand Le Tigre Lit

  4. Ping : Rucka & Williams III – Batwoman : Elégie | Quand le tigre lit

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