Robin Cook – Etat critique

Le Livre de Poche, 563 pages.

Robin Cook - Etat critiqueVO : Critical. État critique, pas seulement pour les patients touchés par l’épidémie. Aussi une grande société qui possède des cliniques privées et est sur le point d’entrer en bourse. Roman classique du père Cook, toujours aussi porté sur la médecine. Ici le thriller fait un petit come-back, pour un livre qui se lit relativement vite malgré les descriptions médicales en veux-tu en-voilà.

Il était une fois…

Épidémie d’une espèce particulièrement vicieuse de staphylocoque dans des cliniques spécialisées. Derrière ces cliniques, une femme qui s’est lancée dans les affaires, Angela. Nous retrouvons le couple, Jack et Laurie, du premier livre lu par Le Tigre, qui va tenter de mettre un terme à ces manigances. Business de la santé, argent sale, mafia italo-américaine, bactéries qui tuent malgré les contrôles sanitaires, les difficultés ne manqueront pas. Surtout si Jack compte se faire opérer le genou dans une de ces cliniques.

Critique d’État critique

Le Tigre a trouvé ce roman légèrement mieux que le premier lu. Disons qu’il y a un aspect « thriller » en plus, avec notamment la mafia qui s’en mêle. Du coup c’est un bien plus sanglant. Et les descriptions des contaminés sont assez terrifiantes, même si Preston & Child savent faire pire.

C’est encore un peu fouillis parfois, déjà il faut suivre tous ces prénoms italiens qui tournent autour des héros. Ensuite on peut se perdre rapidement dans toutes les explications médicales fournies par Cook, ces dernières peuvent être zappées sans y perdre dans la compréhension globale du livre.

Robin Cook est réellement un auteur qui se lit sur la plage, beaucoup d’espaces dans l’écriture, des chapitres aérés permettant des pauses. En revanche ça doit se lire en une semaine, au risque de ne plus trop savoir où on en est. Fin heureuse, pleine d’optimisme, malgré toutes les victimes.

Thèmes abordés (du moins selon Le Tigre)

Le monde des cliniques privées. Les investissements sont énormes, et les bénéfices le sont également. Potentiellement du moins. La recherche d’investisseurs est compliquée, au final beaucoup de médecins apportent leurs économies, charge à eux de faire en sorte que ça marche (entendez : apporter des patients). Et dès qu’une épidémie se présente, immobiliser « l’outil de production » peut être très coûteux à terme. Quant aux procédures de décontamination d’une clinique, Robin Cook nous donne un vrai cours de médecine. Avec les cours d’épistémologie (oh le joli mot), ça fait beaucoup d’informations à retenir.

Le destin d’une femme d’affaires qui ferait tout pour réussir. Angela Dawson a misé beaucoup, et s’investit en dépit des risques et difficultés qui ne manquent pas : un ex compagnon jaloux qui est accoquiné à la pieuvre, un besoin en fonds de roulement toujours plus élevé, sa société qui doit être introduite en bourse au mauvais moment, bref stress total. Si vous rajoutez un enfant, alors chapeau l’artiste pour gérer sa vie quand en plus un médecin légiste la drague avec assiduité.

…à rapprocher de :

– Dans la description complète d’un aspect de la santé aux EUA, reportez-vous sur les autres œuvres de Robin Cook.

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